mardi 6 octobre 2015
L'Institut de la Francophonie pour l'éducation s'installe à Dakar
Par HMI Publié le 06-10-2015 Modifié le 06-10-2015 à 14:14
La secrétaire générale de la Francophonie Michaëlle Jean et le président sénégalais Macky Sall, à Dakar le 5 octobre.AFP PHOTO / SEYLLOU
La création de l'Institut de la Francophonie pour l'éducation et la formation a été décidée lors du dernier sommet de la Francophonie. Ce centre sera donc basé à Dakar. La secrétaire générale de la Francophonie Michaëlle Jean en a détaillé les objectifs lundi 5 octobre en présence de Macky Sall.
Pratiquement un an après le 15e sommet de la Francophonie de Dakar qui l'a désignée Secrétaire générale de l'institution, la Canadienne Michaëlle Jean est de retour dans la capitale sénégalaise. Elle a lancé lundi 5 octobre aux côtés du président Macky Sall l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation.
En partenariat avec d'autres institutions existantes de la Francophonie, l’Ifef sera à la fois un laboratoire d'idées et un centre de formation et d'expertise technique pour renforcer les politiques éducatives.
« Nous voulons un centre d'excellence »
« Nous savons ce que nous voulons. Nous voulons un centre d'excellence. Un laboratoire innovant, un espace de recherche qui rassemblent toute l'expertise disponible au sein de l'espace francophone en matière d'éducation, de formation professionnelle et technique. Nous savons ce que nous visons : former sur dix ans de manière qualitative plus de 100 000 enseignantes et enseignants, formatrices et formateurs, et cadres éducatifs performants », a déclaré Michaëlle Jean.L'Institut sera construit dans la future Cité du savoir au pòle urbain de diamnadio. Les enjeux sont de taille : dans le monde, seul un tiers des pays ont atteint en 2015 l’ensemble des objectifs fixés en 2000 en matière d’éducation pour tous. jeanlouiswilly13@yahoo.fr
lundi 5 octobre 2015
Le Nobel de médecine honore la recherche sur les maladies parasitaires
Par RFI Publié le 05-10-2015 • Modifié le 05-10-2015 à 13:10
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Les trois lauréats du prix Nobel de médecine 2015, William Campbell, Satoshi Omura et Youyou Tu.
AFP PHOTO / JONATHAN NACKSTRAND
Trois lauréats se partagent cette année le prix Nobel de médecine. L'Irlandais William Campbell, le Japonais Satoshi Omura et la Chinoise Youyou Tu. Ils sont récompensés pour avoir découvert de nouveaux traitements contre les infections parasitaires et le paludisme.
Coup d'envoi à Stockholm de la saison des prix Nobel qui honorent chaque automne chercheurs, écrivains et artisans de la paix. Ce lundi 5 octobre, le prix Nobel de physiologie ou médecine a été attribué à William Campbell et Satoshi Omura pour « leurs travaux sur un nouveau traitement contre les infections causées par des vers » et Youyou Tu pour « ses découvertes concernant une nouvelle thérapie contre le paludisme ».
Les lauréats « ont développé des thérapies qui ont révolutionné le traitement de certaines des maladies parasitaires les plus dévastatrices », a déclaré l'assemblée du Nobel à l'institut Karolinska en Suède dans un communiqué. Le prix Nobel de physiologie ou médecine est d'un montant de 850 000 euros. L'Irlandais William Campbell, le Japonais Satoshi Omura en remportent la moitié et sont récompensés pour leurs travaux portant sur une nouvelle thérapie contre les infections causées par les parasites ascaris. Il s’agit d’un parasite qui touche l’instestin humain et animal et plus spécifiquement dans les zones tropicales.
Douzième femme récompensée
Youyou Tu, 84 ans, remporte l'autre moitié de ce prix. La chercheuse chinoise était depuis longtemps pressentie pour recevoir la récompense, pour sa découverte d'un traitement particulièrement efficace contre le paludisme grâce à un extrait de la plante armoise annuelle plus connue sous le nom d'artémisinine. Elle est la douzième femme à être récompensée par le Nobel de médecine depuis la création du prix en 1901.
Mardi, ce sont les chercheurs en physique qui seront à l'honneur, mercredi, le prix Nobel de chimie sera décerné, jeudi, celui de littérature, et vendredi le très attendu Nobel de la paix. Le 12 octobre, le prix Nobel de l'économie clôturera la saison 2015.
jeudi 1 octobre 2015
IRAN ARABIE SAOUDITE ISLAM ALI KHAMENEI
Bousculade de La Mecque: l’Iran détient le triste record des victimes
Par HMI Publié le 01-10-2015 Modifié le 01-10-2015 à 14:49
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Des secouristes saoudiens transportent le corps de l'une des victimes recensées de la bousculade à Mina, à La Mecque, le 24 septembre 2015.
REUTERS/Stringer
Une semaine après le drame du Hajj à La Mecque, les autorités iraniennes ont revu à la hausse le bilan des victimes, qui dépasse désormais les 460 personnes pour l'Iran uniquement.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Depuis plusieurs jours, les responsables iraniens avaient préparé la population en affirmant qu'il y avait peu de chances qu'il y ait des survivants parmi les pèlerins disparus. Désormais, le bilan des victimes atteint 464 morts. Il pourrait encore augmenter car la plupart des disparus sont probablement morts. Selon les autorités iraniennes, la bousculade du 24 septembre a fait plus de 4 000 morts parmi tous les pèlerins de différentes nationalités.
Téhéran a violemment protesté contre l'attitude des responsables saoudiens, notamment pour aider les blessés. Et Téhéran exige le rapatriement des corps des victimes, ce que Riyad a finalement accepté après les menaces du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Contrairement à l'Iran, les autres pays musulmans ont accepté que les corps de leurs pèlerins soient enterrés en Arabie saoudite. Parmi les disparus et les morts, il y a plusieurs officiels iraniens, notamment l'ex-ambassadeur au Liban, qui était une personnalité importante. Le Liban est une place stratégique pour Téhéran, à cause des liens avec le Hezbollah libanais, la situation en Syrie et la proximité d'Israël.
Jeanlouiswilly13@yahoo.fr
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