mardi 21 décembre 2021

Les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, intolérants et égoïstes

 Les jeunes d'aujourd'hui sont paresseux, intolérants et égoïstes

Ecrit par Journaliste investigation M.willy Jean-Louis

Paresseux, égoïstes, intolérants, c'est ainsi que les Hatiens considèrent les jeunes d'aujourd'hui, selon un sondage publié hier dans le blog Haitimondeinfo.blogspot.com. ... Selon l'étude, ils seraient égoïstes (63%), paresseux (53%), intolérants (53%) et pas assez engagés politiquement (64%).


Si les haitiens voient en la jeunesse d’aujourd’hui une génération sacrifiée et blasée, 81% des sondés estiment qu’il est difficile d’avoir moins de trente ans à l’heure actuelle. De même, près de trois quarts des personnes interrogées pensent que la situation des jeunes s'est détériorée par rapport aux générations précédentes. « Sans surprise, un consensus se dégage sur l'idée que les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés à de grandes difficultés et que leur situation est plus difficile qu'auparavant », souligne Nathacha Jean Baptiste Directrice MCJH enquête et responsable communication Mouvement de Cohabitation de la Jeunesse Hatienne

La jeunesse contemporaine, selon moi, est une période de transition entre enfance et âge adulte. La jeunesse aujourd’hui couvre une période très vaste : intégrant l’adolescence, elle s’étend de la puberté à l’accession à la parenté et l’inscription dans une carrière professionnelle stabilisée, soit de dix à trente-cinq ans.

En plus de la puberté, la jeunesse est distinguée des adultes par des caractéristiques psychologiques. D’une part, beaucoup de jeunes ont probablement des difficultés à trouver des repères pour la construction de soi comme pour l’orientation de soi, aussi ont-ils toutes sortes de problèmes. 


Certains jeunes s'entendent mal avec leurs parents. Ils ont du mal à accepter toute forme d'autorité et ils se rebellent contre la discipline à l'école et à la maison. Certains ont tendance à vouloir faire partie d’un groupe. C’est leur façon de s’exprimer leur comportement ou leurs habitudes. D’autre part, ils ont des caractéristiques très précieuses. Les jeunes sont pleines d’énergie et de dynamisme. Ils ont aussi la capacité d’espoir. On dit que le vieillard vit dans le passé et l’adulte dans le présent.


 La jeunesse, se tourne vers l’avenir et l’y pousse, puisque le présent n’est pour lui qu’un passage.

Réussir la vie familiale, avoir un métier intéressant et être entouré d’amis fidèles sont les trois valeurs plus importantes pour les jeunes d’aujourd’hui. On peut dire que les jeunes commencent à avoir un projet sur leur vie. Au lieu de poursuivre en aveugle quelque chose, ils savent bien ce qu’ils veulent.


jnlouiswilly405@gmail.com

mercredi 3 novembre 2021

L'éducation est un puissant agent de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme.

 Voici un nouveau chapitre - J'ai passé les derniers mois à documenter mon rêve et mon expérience dans un plan de réduction de la pauvreté en Haïti ainsi que par l'éducation.


L'éducation est un puissant agent de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme.


Ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui réaliseront les grands changements de demain. Évoluant dans un monde où l’information est omniprésente, les jeunes croient que tout est possible. Il faut préciser que l’éducation joue un rôle essentiel dans la poursuite de cette voie et permet de meilleures chances de succès. Une bonne éducation permet non seulement de développer un sentiment de confiance et de découvrir son potentiel, mais pour les collectivités et les nations, les citoyens éduqués sont à la base des progrès économiques et sociaux durables.


"Éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dimensions, y compris l'extrême pauvreté, est le plus grand défi et une condition indispensable pour le développement durable."


Outil inégalé pour susciter des changements positifs dans une société et former une génération de personnes responsables, l’éducation peut contribuer au succès de plusieurs manières.


Apprendre à apprendre. À l’école, on n’assimile pas seulement la matière qui nous est donnée, mais on apprend à apprendre

Bien que les détails d’un rapport sur un livre rédigé par un élève de cinquième année puissent paraître un peu nébuleux, l’école enseigne à cet enfant comment recueillir de l’information et appliquer les connaissances qu’il a acquises. Il s’agit là d’une aptitude qui lui sera toujours utile, quelle que soit la carrière qu’il choisira.


Développer des valeurs solides et acquérir des aptitudes à communiquer. L’éducation ne se limite pas à l’apprentissage dans des livres, c’est aussi la possibilité d’acquérir des habiletés fondamentales par des interactions avec les autres, lesquelles permettent d’améliorer ses aptitudes à la collaboration, à la résolution de conflits et à la communication efficace. La capacité de participer à des discussions éclairées et à comprendre les points de vue des autres permet aussi de développer un sens moral solide.


Transformer les rêves en réalités. C’est aussi grâce à l’éducation qu’une personne peut définir ses objectifs de carrière et décider de ce qu’elle veut faire dans la vie. Le fait d’être exposé à une vaste gamme de disciplines permet d’explorer de nouveaux domaines et de se fixer des objectifs.

Favoriser la croissance d’un pays. L’éducation est essentielle à la prospérité d’un pays. Tout citoyen éduqué peut contribuer à sa collectivité et participer aux changements et aux développements en cours dans la société.

jnlouiswilly405@gmail.com

jeudi 21 octobre 2021

Éditorial : La "guerre civile" Est-elle à nos portes en Haïti?

 Éditorial : La "guerre civile" Est-elle à nos portes en Haïti?

La guerre civile et la révolution découlent d'un mécontentement populaire au sein d'un pays donné mais, bien que la révolution soit presque toujours dirigée contre le gouvernement actuel, des guerres civiles peuvent être menées entre différentes factions ethniques et religieuses et peuvent ne pas être directement dirigées contre le gouvernement ou contre le gouvernement. 


En général, la guerre civile et la révolution sont causées par des troubles internes et le mécontentement populaire; Cependant, si nous examinons de plus près, nous comprenons que les causes principales des deux événements sont légèrement différentes. Par exemple, selon des études récentes, cinq éléments sont susceptibles de créer un environnement instable pouvant conduire à des actes révolutionnaires. Les éléments comprennent l’opposition parmi les élites, le sentiment de résistance au sein des masses, les relations internationales appropriées, la colère généralisée au sein de la population et les déséquilibres économiques ou financiers. À l’inverse, les guerres civiles semblent être déclenchées par la cupidité (les individus cherchent à maximiser leurs profits), le grief (c’est-à-dire un équilibre instable social et politique) et les opportunités (inégalités sociales, pauvreté, oppression, etc.);


 Quelles que soient les causes, les révolutions ont toujours pour objectif de changer le statu quo et, dans la plupart des cas, de renverser l’ordre politique existant en remplaçant la constitution actuelle et en éliminant l’élite dirigeante. Les révolutions sont souvent combattues pour des idéaux plus élevés (c’est-à-dire le socialisme, le communisme, etc.) et engendrent différents paradigmes sociaux et culturels. Inversement, les guerres civiles sont principalement menées dans le but de revendiquer des droits individuels et collectifs qui ne sont respectés ni par l'élite dirigeante ni par d'autres groupes minoritaires. 

En effet, les guerres civiles peuvent avoir pour objectif de renverser l’ordre politique actuel, mais ce n’est pas leur objectif premier et unique;

Les parties impliquées: la plupart des révolutions voient la mobilisation des masses contre l'élite dirigeante (et éventuellement contre les forces de sécurité gouvernementales). Inversement, des guerres civiles peuvent avoir lieu entre des groupes minoritaires religieux, ethniques, sociaux et culturels et peuvent considérer ou non l’implication du gouvernement comme l’une des parties au conflit

contestation de l’autorité, ou d’un effondrement de celle-ci), et à l’irruption de multiples sources de violence légitimées par un état de fait.


L’ennemi est partout, et les règles qui pourraient limiter les désordres et la violence n’existent plus.


Pire encore, ce déplacement de normes s’étend à tous les segments de la société : les activités économiques  deviennent autorisées (trafics, drogues, etc.), les circuits de financement des activités, de redistributions des ressources, de prélèvements fiscaux sont bouleversés, etc.


Ce changement est donc plus traumatisant et plus déstabilisant, les rituels et verrous mis en place pour protéger la Société des écarts des combattants n’existent pas.

jnlouiswilly405@gmail.com

lundi 7 juin 2021

Editorial : L' insécurité est aujourd'hui, avec le chômage et le pouvoir d’achat, l'une des principales préoccupations des Haitiens?


L'insécurité est aujourd'hui, avec le chômage et le pouvoir d’achat, l'une des principales préoccupations des Haitiens?


 De tout temps, les meurtres, vols, agressions, déprédations ont troublé la quiétude de la population. Les livres d'histoire témoignent de brigandages, de pillages, d'attentats qui ont terrorisé les habitants des villes ou des campagnes. La situation n'est donc pas nouvelle, mais la société contemporaine tolère de moins en moins une insécurité qui n'a jamais autant frappé l'opinion en raison notamment de son retentissement médiatique. Les causes de la montée de l'insécurité sont multiples : les biens de consommation suscitent des convoitises (vols de voitures, de téléphones ou d’ordinateurs portables, cambriolages), les circuits financiers plus complexes profitent à la délinquance économique et financière (escroqueries, blanchiment d'argent « sale ») D'autres causes sont liées à l'évolution de la société elle-même, qui est marquée par un affaiblissement du contrôle social lié à l'individualisme, par un recul de la citoyenneté, par une intégration souvent difficile de minorités déracinées, par la concentration de populations défavorisées dans des quartiers sensibles. L'augmentation continue de la consommation de stupéfiants engendre aussi une délinquance motivée par la recherche de liquidités nécessaires à l'acquisition de produits très coûteux.

 Les statistiques publiées chaque année donnent une indication sur l'évolution de l'insécurité, mais elles ne peuvent à elles seules expliquer le développement du sentiment d'insécurité. La lutte contre l'insécurité repose sur un équilibre entre la prévention et la répression. Elle fait intervenir de nombreux acteurs dont l'action doit être coordonnée.


jnlouiswilly405@gmail.com