samedi 9 septembre 2017

La bastonnade est une violation de droit de l'homme en Haiti .



La lutte contre la torture est devenue l'un des thèmes majeurs abordés par la communauté internationale. La torture est aujourd'hui interdite de façon absolue et sans réserve en droit international, en temps de paix comme en temps de guerre. Dans tous les instruments relatifs aux droits de l'homme, l'interdiction de la torture relève du groupe des droits auxquels aucune dérogation n'est possible.


 La Cour internationale de Justice a qualifié l'obligation de respecter les droits fondamentaux de l'homme, dont le droit de ne pas être torturé fait indiscutablement partie, d'obligation erga omnes, c'est-à-dire d'obligation dont un Etat est tenu à l'égard de l'ensemble de la communauté des Etats et dont chaque Etat est en droit d'exiger l'exécution. La Commission du droit international, dans son projet d'articles sur la responsabilité des Etats, actuellement coulé en résolution 56/83 de l'Assemblée générale des Nations unies, a qualifié les violations graves de ces droits fondamentaux de l'homme de "crimes internationaux" engageant la responsabilité propre de l'Etat concerné.

 Haïti est  fait partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966 de l’Organisation des Nations unies (ONU) et à la Convention américaine des droits de l’homme du 22 novembre 1969 de l’Organisation des États américains (OEA). Ces deux instruments ont été respectivement ratifiés par le Parlement haïtien le 23 novembre 1990 et le18 août 1979. Ils reconnaissent aux personnes suspectées et accusées d’infraction pénale toute une panoplie de droits et de garanties juridictionnelles. 

Nous tenons à dénoncer avec toute rigueur le mauvais  comportement des policiers envers  les présumés en Haiti la violation de l'intégrité physique une atteinte aux droits de l'homme car les  policiers ne sont pas pas des juges .

Alceus.Dilson journaliste. 

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