samedi 20 janvier 2018

*Willy Jean Louis, le candidat de Jacmel qui veut la rentabilité du carnaval*










" Le carnaval pourrait être un atout économique et touristique pour Haïti, si l'on voulait, non seulement un simple moment ludique et mondain", c'est ce qu'a déclaré le candidat pour la circonscription de Jacmel, Willy Jean Louis, ce 20 janvier.

Sur les ondes de la radio Sud'est Star, entreprise du sénateur Joseph Lambert, Jean Louis a fait 3 grandes recommandations pour assurer la rentabilité du carnaval, lesquelles pourront orienter les autorités dans leurs choix pour le carnaval :

Premièrement, il faudrait se concentrer sur l'image à vendre pendant cette période qui attire des centaines de milliers de personnes, sur la modernisation des services, un site internet où les touristes peuvent avec aisance commander en ligne, et de nouveaux marchés.

En deuxième lieu, il faudrait établir des agents touristiques susceptibles de servir comme guides, et aiguiser l'envie de ces touristes de retourner.

En dernier lieu, selon le candidat, l'Etat haïtien, par le Ministère du Tourisme,  doit se doter d'un registre pour tous les touristes étrangers et avoir une idée des services dont ces derniers bénéficieront pendant leur séjour en Haïti, et de les accompagner surtout au niveau opérationnel.

Enthousiaste et motivé, Willy Jean Louis, arrivé au parlement, promet de prendre toutes les mesures appropriées pour rentabiliser le carnaval et le culturel haïtien dans son intégralité.

Josué Pierre-Paul,
Responsable Bureau de  communication Willy Jean Louis
_(509) 33 90 9024_
(509)4748-0181
Jnlouiswilly405@gmail.com

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Haïti Monde Info/HMI

samedi 13 janvier 2018

Haïti. Mais où diable est passé l'argent de la reconstruction ???

Publié le 13/01/2012 - 14:18

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12 janvier 2010, le centre ville de Port-au-Prince au lendemain du séisme.








Deux ans après le séisme de janvier 2010, le pays est loin de s’être remis debout. Peut-être est-ce parce qu’il a à peine vu la couleur des dons promis ? L’enquête du site américain CounterPunchdétaille dans quelles poches sont tombées les sommes versées par Washington.

En Haïti, on dirait que le
tremblement de terre a eu lieu il y a deux mois, et non il y a deux ans. Plus de
500 000 personnes n’ont toujours pas de logement et vivent dans des camps
informels ; le sol est encore jonché de tous les débris des bâtiments en ruine,
et le choléra a été introduit dans le pays et s’est
transformé en une épidémie meurtrière qui a déjà tué des milliers de personnes
et continue d’en toucher des milliers d’autres.

La vérité, c’est que pratiquement aucun
don du public n’a directement été envoyé en Haïti. Les Haïtiens n’ont à peu près
aucun contrôle sur cet argent, mais si l’on en croit l’Histoire, il est
probable qu’on leur reprochera ces échecs – un petit jeu appelé : “Accusons la
victime”.

Comme beaucoup d’autres personnes
dans le monde, les Haïtiens se demandent où est passé l’argent. Voilà sept endroits
où les dons sont ou ne sont pas allés.

1) Le bénéficiaire principal de
l’argent octroyé par les Etats-Unis après le tremblement de terre s’est révélé être
le gouvernement des Etats-Unis. Il en va de même pour les donations des autres
pays.

Juste après le séisme, les Etats-Unis
ont consenti une aide de 379 millions de dollars et ont envoyé
5 000 soldats. L’agence américaine Associated Press a découvert en janvier 2010 que 33 centimes de chacun de ces dollars avaient en fait été rendus
directement aux Etats-Unis pour compenser le coût de l’envoi des troupes
militaires. Pour chaque dollar, 42 centimes ont été envoyés à des ONGpubliques
et privées comme Save the Children, le Programme alimentaire mondial des
Nations Unies et l’Organisation panaméricaine de la santé.

L’ensemble du 1,6 milliard de
dollars alloué par les Etats-Unis au secours d’urgence a été dépensé de la
même façon : 655 millions de dollars ont servi à rembourser le département de
la Défense, 220 millions ont été envoyés au département de la Santé et des
Services à la personne pour qu’il aide les Etats américains à fournir des
services aux réfugiés haïtiens, 350 millions ont été affectés à l’aide
d’urgence fournie par l’Agence des Etats-Unis pour le développement
international (Usaid), 150 millions sont partis au département de l’Agriculture
pour participer à l’aide alimentaire d’urgence, 15 millions au département de
la Sécurité intérieure pour couvrir les frais d’immigration, etc.

L’aide internationale a été répartie
de la même façon. L’envoyé spécial des Nations unies pour Haïti a révélé que l’argent
du fonds humanitaire, soit 2,4 milliards de dollars, avait été distribué de la
façon suivante : 34 % ont été renvoyés aux organismes civils et
militaires des donateurs pour l’intervention d’urgence, 28 % attribués à des agences des Nations unies et à des ONG, 26 %
alloués à des sociétés privées et à d’autres ONG, 5 %  reversés à
des sociétés nationales et internationales de la Croix-Rouge, 1 % a été versé au gouvernement haïtien et 0,4 % à des ONG haïtiennes.

2) Seulement 1 % des dons a été
envoyé au gouvernement haïtien. Selon l’agence Associated Press, sur
chaque dollar accordé par les Etats-Unis pour l’aide d’urgence, moins d’un
centime est parvenu au gouvernement haïtien. Il en va de même avec les
autres donateurs internationaux. Le gouvernement haïtien n’a absolument pas été
mis à contribution dans le cadre de l’intervention d’urgence menée par les
Etats-Unis et la communauté internationale.

3) Des sommes dérisoires sont
parvenues aux entreprises et aux ONGhaïtiennes. Le Center for Economic and Policy
Research, la meilleure source d’information qui soit dans ce domaine, a analysé
les 1 490 contrats attribués par le gouvernement américain entre janvier 2010 et avril 2011, et s’est rendu compte que seuls 23 d’entre eux avaient été accordés à
des entreprises haïtiennes. Dans l’ensemble, les Etats-Unis ont distribué 194 millions de dollars à des sous-traitants, dont 4,8 millions seulement à des
sociétés haïtiennes, soit environ 2,5 % du total. Quant aux sociétés
privées de la région de WashingtonDC, elles ont reçu 76 millions de dollars,
soit 39,4 % du total.

L’ONG Refugees International a
indiqué que leurs collaborateurs sur place avaient eu du mal à accéder aux
réunions opérationnelles organisées dans le complexe des Nations unies.
D’autres ont noté que la plupart des réunions de coordination de l’aide
internationale n’étaient même pas traduites en créole, langue que parlent la
majorité des Haïtiens !

4) Un pourcentage non négligeable de
l’argent a été transmis aux organismes internationaux d’assistance et aux
grandes organisations non gouvernementales faisant partie de réseaux influents. La Croix-Rouge américaine a reçu plus
de 486 millions de dollars de dons pour Haïti. Selon l’organisation, deux tiers
de cet argent a servi à sous-traiter l’intervention d’urgence et la
reconstruction, bien qu’il soit difficile d’obtenir plus de détails. Le salaire
annuel du PDG de la Croix-Rouge est supérieur à 500 000 dollars par an [390 000 euros, soit 33 000 euros par mois].

On peut aussi mentionner le contrat
de 8,6 millions de dollars entre Usaid et la société privée CHF, chargée de
nettoyer les décombres dans Port-au-Prince. CHF est une entreprise de
développement international qui, politiquement, fait partie de réseaux
influents, qui a un budget annuel de plus de 200 millions de dollars et dont le
PDG a gagné 451 813 dollars [354 000 euros] en 2009. Les bureaux de CHFen Haïti “sont installés dans deux hôtels
particuliers spacieux de Port-au-Prince et l’entreprise dispose d’une flotte de
véhicules flambant neufs,” selon le magazine Rolling Stone.

Rolling Stone a également révélé
l’existence d’un autre contrat, d’une valeur de 1,5 million dollars, accordé
au cabinet de conseil Dalberg Global Development Advisors, dont le siège est à New York.
Selon l’article, le personnel de Dalberg “n’avait
jamais vécu à l’étranger, n’avait aucune expérience en matière de catastrophe
naturelle ou d’urbanisme, et n’avait jamais été responsable de programmes sur
le terrain”, et seul un membre de l’équipe parlait français.

Le 16 janvier 2010, George W. Bush et
Bill Clinton ont annoncé le lancement d’une collecte de fonds pour Haïti. En
octobre 2011, les dons avaient atteint la somme de 54 millions de dollars. Deux
millions ont contribué à la construction d’un hôtel de luxe en Haïti, pour un
budget total de 29 millions de dollars.

5) Une partie de l’argent a été versée
à des entreprises qui profitent des catastrophes naturelles. Lewis Lucke, un coordinateur haut
placé d’Usaid, a rencontré le Premier ministre haïtien deux fois à la suite du tremblement de terre. Il a ensuite
démissionné et a été embauché – pour un salaire mensuel de 30 000 dollars - par la société Ashbritt, installée en Floride (déjà célèbre pour avoir obtenu
des subventions considérables sans appel d’offres après l’ouragan Katrina) et par un
partenaire haïtien prospère, afin de faire du lobbying pour obtenir des
contrats. Lewis Lucke a déclaré qu’il était “devenu
évident que si la situation était gérée correctement le séisme pouvait apparaître comme
une opportunité autant que comme une calamité”. Ashbritt et son partenaire haïtien se
sont rapidement vu attribuer un contrat de 10 millions de dollars sans appel d’offres.

6) Une partie non négligeable de
l’argent promis n’a jamais été distribuée. La communauté internationale a décidé
de ne pas laisser le gouvernement haïtien gérer le fonds d’assistance et de
relèvement et a insisté pour que deux institutions soient créées pour approuver
les projets et les dépenses dédiées aux fonds de reconstruction envoyés pour Haïti :
la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) et le Fonds
pour la reconstruction d’Haïti.

En mars 2010, lors d’une conférence,
les Etats membres de l’ONU se sont engagés à verser 5,3 milliards de dollars
sur deux ans et un total de 9,9 milliards de dollars sur trois ans. En juillet 2010, seules 10 % des sommes promises avaient été versées à laCIRH.

7) Une grande partie de l’argent
donné n’a pas encore été dépensée. Près de deux ans après le tremblement
de terre, moins de 1 % des 412 millions de dollars alloués par les
Etats-Unis à la reconstruction d’infrastructures en Haïti ont été dépensés par Usaid et le département d’Etat américain, et seuls 12 % ont réellement été
affectés, selon un rapport publié en novembre 2011 par le bureau américain
chargé du contrôle des comptes (GAO).

La CIRH qui, depuis sa création, a
été sévèrement critiquée par les Haïtiens, entre autres, est suspendue depuis la
fin de son mandat, en octobre 2011. Le Fonds pour la reconstruction d’Haïti a
été créé pour fonctionner en tandem avec la CIHR. Ainsi, tant que cette
dernière est interrompue, le Fonds pourra difficilement poursuivre sa mission.

Que faire ? Au lieu de donner de l’argent à des
intermédiaires, les dons devraient être envoyés autant que possible aux
organismes haïtiens publics et privés. Le respect, la transparence et
l’obligation de rendre des comptes constituent les fondements des droits
humain.

Haïti Monde Info
Source : Counter Punch-Petrolia (Californie)

Jnlouiswilly@gmail.com

jeudi 11 janvier 2018

President Trump leads a prison reform roundtable in the Roosevelt Room at the White House Thursday. (Matt McClain/The Washington Post)
By Josh Dawsey
January 11 at 7:31 PM






President Trump grew frustrated with lawmakers Thursday in the Oval Office when they floated restoring protections for immigrants from Haiti, El Salvador and African countries as part of a bipartisan immigration deal, according to several people briefed on the meeting.

“Why are we having all these people from shithole countries come here?” Trump said, according to these people, referring to countries mentioned by the lawmakers.

Trump then suggested that the United States should instead bring more people from countries like Norway, whose prime minister he met with on Wednesday. The president, according to a White House official, also suggested he would be open to more immigrants from Asian countries because they help the United States economically.

In addition, the president singled out Haiti, telling lawmakers that immigrants from that country must be left out of any deal, these people said.

“Why do we need more Haitians?” Trump said, according to people familiar with the meeting. “Take them out.”

 1:08
Here's how the Diversity Visa Lottery, also know as the green card lottery, works

0:00
Despite criticism, a program that awards U.S. permanent residency through a lottery has been around for more than 20 years. This is how it works. (Claritza Jimenez/The Washington Post)
The comments left lawmakers taken aback, according to people familiar with their reactions. Sens. Lindsey O. Graham (R-S.C.) and Richard J. Durbin (D-Ill.) had proposed cutting the visa lottery program by 50 percent and then prioritizing countries already in the system, a White House official said.

A White House spokesman defended Trump’s position on immigration without directly addressing Trump’s remarks. White House officials did not dispute the account.

[200,000 Salvadorans may be forced to leave the U.S. as Trump ends immigration protection]

“Certain Washington politicians choose to fight for foreign countries, but President Trump will always fight for the American people,” spokesman Raj Shah said in a statement issued after The Washington Post first reported Trump’s remarks. “ . . . Like other nations that have merit-based immigration, President Trump is fighting for permanent solutions that make our country stronger by welcoming those who can contribute to our society, grow our economy and assimilate into our great nation.”


Trump built his candidacy and presidency around hard stances on immigration, vowing to build a wall along the Mexican border and cut legal immigration by half, among other positions. Officials at the Department of Homeland Security have also increased immigration raids, including dozens earlier this week at convenience stores across the country.

The remarks were quickly met with scorn from Democrats and some Republicans and could throw another wrench into bipartisan discussions on immigration, which had shown promise in recent days, according to legislators.

Rep. Luis Gutierrez (D-Ill.) said the comments “will shake the confidence that people have” in the ongoing immigration policy talks.

 2:00
What does temporary protected status (TPS) mean?

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DHS announced on Jan. 8 that it will end protected immigration status for about 200,000 migrants from El Salvador. This is what you need to know about TPS. (Melissa Macaya, Claritza Jimenez/The Washington Post)
 “Democrats and Republicans in the Senate made a proposal. The answer is this racist outburst of the president. How can you take him seriously? They [Republicans] don’t believe in immigration — it’s always been about people of color and keeping them out of this country,” Gutierrez said.


Rep. Cedric L. Richmond (D-La.), chairman of the Congressional Black Caucus, said on Twitter that Trump’s remarks “are further proof that his Make America Great Again Agenda is really a Make America White Again

Source:
Washington post

150 000 enseignants seront bientôt recyclés, selon le ministre Cadet

Lancement de l’Atelier de validation des documents de Politique nationale de formation des enseignants et des personnels d’encadrement et du Plan de mise en oeuvre.




Port-au-Prince, jeudi 11 janvier 2018 ((rezonodwes.com))– Le Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Pierre Josué Agénor CADET, a procédé ce mercredi 10 janvier à l’hôtel Montana au lancement des travaux de l’Atelier de validation des documents de Politique nationale de formation des enseignants et des personnels d’encadrement et du Plan de mise en œuvre.
C’est l’aboutissement d’un long processus d’échanges entre les acteurs du système éducatif et des techniciens de la Direction de la formation et du perfectionnement, instance du MENFP chargée du pilotage dudit projet et l’appui de la coopération canadienne et de l’Unesco a été déterminant pour la finalisation de ces documents d’importance pour la réforme du secteur de l’éducation, notamment pour l’amélioration des apprentissages en salle de classe, a souligné le Ministre CADET qui a profité pour saluer cette coopération dynamique au profit des enfants d’Haïti.
Mieux les enseignants formés, mieux les apprenants seront bien éduqués, a fait remarquer le Ministre CADET qui insiste sur la nécessité d’un enseignant bien formé afin de parvenir à cette éducation de qualité recherchée.
L’enjeu est de taille, a indiqué le Numéro Un du MENFP : plus de 150 000 enseignants à former à tous les niveaux du système éducatif.




Invitant les participants à s’investir à fond dans les travaux de l’atelier, le Ministre CADET parle de contribution citoyenne, d’une expression de solidarité et d’une preuve de grand intérêt pour la promotion de l’éducation dans ce pays.
Environ 150 personnes dont des directeurs techniques et départementaux, des partenaires techniques et financiers, des consultants et des partenaires sociaux à cet Atelier de deux jours qui ouvre une nouvelle voie pour la qualification ou requalification des enseignants qui sont au cœur de l’action éducative.

Biographie :  de Willy Jean Louis ,un candidat qui connait sa population et qui aime la jeunesse

Né le 07 mars 1989 au coeur de Jacmel, chef-lieu du département du Sud'est d'Haïti, Willy Jean Louis a vécu son enfance  dans cette ville devenue ville.créative de l'UNESCO.







Étudiant à l'Université Publique du Sud'est (UPSEJ), il s'investit dans le social et plaide pour le développement du département pris en otage par des politiciens mal intentionnés.

Ancien étudiant à Excel Institut de Journalisme, sous la direction du fameux journaliste Valéry Numa, il présenta deux émissions politiques : kandida vin pale et Haïti de demain.

Étudiant à l'Université d'États d'Haïti en sces Juridiques

Dans le cadre de cette lutte, Willy Jean Louis créa avec des agents de développement connus une association dénommée Mouvement de Cohabitation de la Jeunesse Haïtienne (MCJH). Puis, il défendait les intérêts du pays, surtout du Sud'est, à Radio Vwa Neg Lakay, Radio Télé Bellevue International. On le remarquait aussi au Lycée des Cayes-Jacmel où il enseigna le civisme et le savoir-vivre, et s'occupait de la gestion des livres.

C'est à partir de son travail fructueux qu'il fut établi comme délégué du Ministère de l'Education Nationale en 2012.

Ancien Directeur Communication à la Direction Départementale Education nationale du Sud-Est (DDE)

Formateur indépendant à la PNH(Presse National d'Haïti)

Actuellement candidat à la députation de Jacmel, Jean Louis bénéficie de la confiance de beaucoup d'entrepreneurs qui croient.au changement. Il croit que les jeunes doivent progresser dans l'union, le travail, et le respect.

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mercredi 10 janvier 2018

Gary Bodeau élu par acclamation président de la Chambre des Députés

Port-au-Prince, mercredi 10 janvier 2018 ((Haïti mondeinfo.com))– Les députés ont choisi, par acclamation le député de Delmas, Gary Bodeau, comme leur nouveau président.




Né le 18 Novembre 1977 à l`hôpital Chancerelles, un hôpital situé à Port-au-Prince, Gary Bodeau a vécu son enfance dans les quartiers difficiles de la rue Saint-Martin et de Delmas.
Étudiant en psychologie sociale à l`Université d`État d`Haiti (UEH) il rejoint le Grand Front National des Etudiants Haïtiens (GRAFNEH), puis la Fédération  des Universitaires d’Haïti (FEUH) et le Mouvman Etidyan Granmoun (MEGA) où il a commencé à s`intégrer dans la politique à la faveur des événements de 2004.
Mais c`est avec le mouvement pour l`intégration des jeunes « Jèn Kore Jèn », fondé de concert avec la star Hip-Hop des fugees, Wyclef Jean qu`il a pu asseoir sa notoriété avant de devenir en 2012 conseiller spécial en communication au cabinet des Premiers ministres  Garry Conille et Laurent Salvador Lamothe.




Élu à la Chambre Basse en 2015, le leader de la majorité présidentielle (Bloc parlementaire APH), Bodeau, auteur de l`ouvrage « Pouvoir et Volonté », a pu bénéficier de la confiance de ses pairs pour occuper à deux reprises le poste de questeur de la chambre des députés avant de succéder au député d`Ennery, Cholzer Chancy, sur le fauteuil de président de la Chambre des Députés.

mardi 9 janvier 2018

deuxième fois

Joseph Lambert, président du Sénat pour la deuxième fois.
Joseph Lambert, président du Sénat pour la deuxième fois.
Vieux routier de la politique haïtienne, Joseph Lambert fait son grand retour à la présidence du Sénat ce mardi 9 janvier 2018.
Moins de 48 heures après l’ouverture de la première session ordinaire de l’année législative 2018, le Grand corps a organisé aujourd’hui ses élections internes visant à renouveler son personnel pour les postes électifs.
Ainsi, l’autoproclamé « animal politique » succède à son collègue Youri Latortue, quelqu’un qui a déjà, comme lui, battu en brèche nombre de traquenards sur la scène politique en Haïti.
Taciturne ces douze derniers mois, suscitant même des interrogations incessantes chez nombre d’observateurs de la vie nationale, « Joe » Lambert n’a pas pris du temps pour signifier ce retour en force. « Je suis le sénateur du Sud-Est. Je suis le nouveau président du Sénat. Je viens d’être élu avec 28 voix sur 29 possibles. Un nouveau départ pour un Sénat plus dynamique, plus productif et plus équilibré! », a réagi ce dernier sur Twitter.
De l’Assemblée des Sections communales (Asec) au Sénat de la République, en passant par le Conseil départemental et la Chambre des députés, peu de politiciens peuvent se targuer d’un si long et grand parcours.
Né le 5 février 1961 à Jacmel, cet aficionado du foot, grand supporteur du club Association Sportive du Sud’Est (ASSE), a étudié l’agronomie à la Faculté d’Agronomie de Damien. Il est, également, l’auteur du livre « Les mots en vrai » (C3 Group Editions, 2012) qui relate son parcours politique. 
Le nouveau bureau du sénat se compose comme suit :
1-Joseph Lambert président
2-François Sildor Vice président
3-Dieupi Chérubin 1er secrétaire
4-Wilo Joseph 2e secrétaire
5-Louis Onondieu

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