Arabie saoudite: la menace du coronavirus et de l’EI plane sur le hadj
Des pèlerins arrivent à la Grande mosquée de La Mecque le 21 septembre 2015.AFP PHOTO / MOHAMMED AL-SHAIKH
Le grand pèlerinage à La Mecque débute ce mardi en Arabie saoudite. Près de quatre millions de pèlerins y sont attendus. Le hadj est d'ores et déjà endeuillé suite au tragique accident de la grue qui s’est effondrée sur la Grande mosquée, vendredi 11 septembre. Les autorités saoudiennes vont devoir relever deux défis principaux durant cet évènement : contenir l’épidémie du coronavirus et la menace du groupe Etat islamique.
Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez
En Arabie saoudite, 100 000 agents des forces de l’ordre sont sur le pied-de-guerre. Ils doivent assurer la sécurité de quatre millions de pèlerins. C’est trois fois plus que les années précédentes. Les unités des forces spéciales et antiterroristes sont renforcées par la Garde nationale et l’armée.
C’est un dispositif exceptionnel pour faire face à la menace de l'organisation jihadiste auteur ces derniers mois de plusieurs attentats contre les mosquées chiites dans le royaume. D’après des experts dans la région : « Le groupe Etat islamique pourrait utiliser le hadj pour recruter et disséminer son message. » Mohamed Bin Nayef, ministre de l’Intérieur, a d’ores et déjà prévenu que « les manifestations à caractère politique sont strictement interdites ».
L'autre menace qui plane sur le pèlerinage est le risque d'épidémie du coronavirus. Le ministère de la Santé a en effet diligenté 25 000 agents dans les 65 centres médicaux installés dans les villes Saintes, Médine et La Mecque. Entre crainte et ferveur, des millions de fidèles prient pour que ce grand pèlerinagese passesous les meilleurs auspices. Jeanlouiswilly13@yahoo.fr
En Arabie saoudite, 100 000 agents des forces de l’ordre sont sur le pied-de-guerre. Ils doivent assurer la sécurité de quatre millions de pèlerins. C’est trois fois plus que les années précédentes. Les unités des forces spéciales et antiterroristes sont renforcées par la Garde nationale et l’armée.
C’est un dispositif exceptionnel pour faire face à la menace de l'organisation jihadiste auteur ces derniers mois de plusieurs attentats contre les mosquées chiites dans le royaume. D’après des experts dans la région : « Le groupe Etat islamique pourrait utiliser le hadj pour recruter et disséminer son message. » Mohamed Bin Nayef, ministre de l’Intérieur, a d’ores et déjà prévenu que « les manifestations à caractère politique sont strictement interdites ».
L'autre menace qui plane sur le pèlerinage est le risque d'épidémie du coronavirus. Le ministère de la Santé a en effet diligenté 25 000 agents dans les 65 centres médicaux installés dans les villes Saintes, Médine et La Mecque. Entre crainte et ferveur, des millions de fidèles prient pour que ce grand pèlerinagese passesous les meilleurs auspices. Jeanlouiswilly13@yahoo.fr
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