vendredi 28 juillet 2017

Conférence de presse à Savonlinna, Finlande, le jeudi 27 juillet 2017, à l'occasion de la visite du président russe pour le centenaire de l'indépendance de la Finlande. Sputnik/Mikhail Klimentyev/Kremlin via REUTERS La Russie sera forcée de riposter si Washington maintenait son projet de nouvelles sanctions à son encontre : Vladimir Poutine a fini par commenter le vote de la Chambre des représentants américaine à l’occasion d’une visite en Finlande. Ces nouvelles dispositions viennent d'être votées par le Sénat, mais le président russe a d’ores et déjà prévenu que son pays finirait par répondre à ce qu’il considère comme de «l’insolence» de la part des Etats-Unis. La version finale du projet, adopté mardi par la chambre basse du Congrès, et qui vient d'être approuvée jeudi soir par le Sénat américain, vise à punir Moscou notamment pour son ingérence présumée dans l'élection présidentielle américaine de l'an dernier, au sujet de laquelle une enquête est en cours aux Etats-Unis. Le texte est désormais entre les mains du président Trump. « C’est une pratique inadmissible, elle détruit les relations internationales et le droit international. Nous n’avons jamais accepté ça et nous ne l’accepterons pas. C’est extrêmement regrettable, parce qu’il s’agit d’actes avec des circonstances aggravantes et je dirais même d'actes particulièrement cyniques », a déclaré Vladimir Poutine ce jeudi, au cours d'une conférence de presse commune à Savonlinna, en Finlande, avec son homologue finlandais Sauli Niinisto. Le président russe était en visite à l'occasion des 100 ans de l'indépendance de la Finlande. « Nous constatons que depuis un long moment, on tente constamment de nous provoquer : on a renvoyé un grand nombre de nos diplomates sans nous en donner les raisons, on nous a privés de nos propriétés diplomatiques. Comme vous le savez, nous nous comportons de manière très réservée, très patiente, mais à un moment donné, nous devrons répondre, parce que c'est impossible de tolérer indéfiniment l'insolence à l'égard de notre pays. Quand aura lieu notre réponse ? Quelle sera-t-elle ? Cela dépendra de la version définitive du projet de loi qui est pour l'instant toujours en débat au Sénat américain », a conclu le chef de l'Etat russe.

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