mercredi 28 juin 2017

Traite humaine: le rapport annuel américain fait des vagues en Chine et en Afrique par RFI/Haiti Monde Info  Le président des Etats-Unis Donald Trump, avec son secrétaire d'Etat Rex Tillerson à sa gauche et son vice-président Mike Pence à sa droite. REUTERS/Carlos Barria Pékin fait son entrée sur la liste noire américaine du trafic des êtres humains. La diplomatie des Etats-Unis place la Chine parmi les 23 pays qui ne font pas d’effort «significatif» pour combattre la traite des personnes. Pékin n’a pas apprécié les déclarations du secrétaire d'Etat Rex Tillerson. « La Chine s’oppose avec fermeté aux remarques irresponsables des Etats-Unis », « elle combat résolument le trafic d’êtres humains », a déclaré ce mercredi 28 juin le ministère chinois des Affaires étrangères. Washington reproche à Pékin, mais aussi à Moscou, de laisser travailler sur le sol de Chine et de Russie entre 50 000 et 80 000 Nord-Coréens envoyés par Pyongyang, qui en tirerait chaque année des centaines de millions de dollars. Dans son rapport annuel sur le trafic des êtres humains, le département d'Etat américain reproche aussi à Pékin le travail forcé de la minorité ethnique musulmane ouïghoure au profit de dirigeants chinois. Trois pays africains en bas de classement Plus largement, la RDC, le Mali et le Congo-Brazzaville font leur entrée sur cette liste noire tout en bas de classement au niveau 3. Kinshasa et Bamako ne feraient rien pour lutter contre l’utilisation d’enfants-soldats. Quant à la République du Congo, elle serait un pays-clé pour le trafic d’êtres humains, des femmes, hommes et enfants souvent réduits en esclavage sexuel. Haïti remonte au niveau 2 grâce à ses « efforts significatifs ». Mais Port-au-Prince demeure sous surveillance, tout comme l’Algérie, Cuba ou l’Afghanistan, dont la lutte contre l’esclavage sexuel des enfants est saluée. Polémique autour de Bagdad et Rangoun L’Irak et la Birmanie disparaissent de la liste, ce qui a provoqué la colère de l'ONG Human Rights Watch, qui assure que « ces deux gouvernements sont encore aujourd’hui complices dans l’utilisation d’enfants-soldats ». Et l’ONG de souligner : « Les Etats-Unis versent des millions de dollars d’aide militaire à l’Irak chaque année. En échange, ils devraient insister pour que le gouvernement irakien mette fin au recrutement d’enfants dans ses unités. » Haiti Monde Info

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